Les
Jeux antiques
De nombreuses légendes entourent
l'origine des Jeux olympiques antiques. L'une dit qu'Héraclès
construisit le stade olympique ainsi que les bâtiments alentours en
l'honneur de son père Zeus, après avoir accompli ses douze travaux.
Certains historiens pensent que les
jeux ont pris place en 776 av. J.-C. sur l'initiative d'Iphitos, roi
d'Élide. Mais il est probable que les Jeux aient été encore plus
anciens, compte tenu de l'abondance des offrandes de l'époque
géométrique retrouvées à Olympie.

Dès lors, les Jeux gagnèrent en
importance dans toute la Grèce antique, mais il existe aussi les
agônes ( réunions sportives ), il y enaurait eu 300 et on passe à
plus 500 sous l'Empire romain. Les Jeux olympiques forment, avec les
Jeux pythiques, les Jeux néméens, et les Jeux isthmiques, un cycle
des jeux sacrés dont l'un revient chaque année. Ce sont les Jeux
panhelléniques.
Le programme des compétitions
comprend des épreuves hippiques (chars à deux ou quatre chevaux) et
des épreuves athlétiques dites de gymnastique (course à pied sur
plusieurs distances, lancer du disque, saut en longueur, lancer du
javelot, pentathlon, lutte, pugilat et pancrace). Disque, longueur et
javelot ne donnent pas de titre olympique, mais font partie des cinq
épreuves du pentathlon avec la course du stade et la lutte.
Un serment olympique en quatorze
points régit l'organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C:
I. Être sujet
hellène libre, ni
esclave, ni métèque.
II. N'être ni
repris de justice, ni
d’une moralité douteuse.
III. S’inscrire à
l’avance au
stage d’un mois du gymnase d’Elis.
IV. Tout
retardataire sera hors
concours.
V. Interdiction
aux femmes mariées
d’assister aux jeux ou de se montrer dans l’Altis sous peine
d’être précipitées du rocher du Typaion.
VI. Pendant les
exercices, les maîtres
(entraîneurs) des athlètes devront être parqués et nus.
VII. Défense de
tuer son adversaire,
ou de chercher à le tuer.
VIII. Défense de
le pousser hors des
limites.
IX. Défense de
l’intimider.
X. Toute
corruption d’arbitre ou
d’adversaire sera punie.
XI. Tout
concurrent contre lequel ne se
présentera pas l’adversaire désigné sera déclaré vainqueur.
XII. Défense aux
concurrents de
manifester contre le public ou contre les juges.
XIII. Tout
concurrent mécontent d'une
décision peut en appeler au Sénat contre les arbitres : ceux-ci
seront punis ou leur décision annulée si elle est jugée erronée.
XIV. Sera hors
concours tout membre du
Collège des Juges.
Suite à l'invasion romaine, les Jeux
s'ouvrent aux non-Grecs. Le prestige des Jeux est tel que plusieurs
empereurs y prennent part. Sur les conseils de l'évêque de Milan
(Ambroise), l'empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en
raison de leur caractère païen. Cette interdiction ne vise
d'ailleurs pas spécifiquement les Jeux Olympiques mais de façon
générale les Jeux du cirque dont les premiers ne sont plus qu'un
événement particulier.
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